témoignage autobiographique

Première partie 

Introduction

Mon parcours est loin d'être anodin, nombreux sont ceux qui vivent le même calvaire. Je conviens que chaque personne est différente et évacuera sa souffrance à sa manière. Toutefois, la douleur est la même pour tous d'autant plus intense qu'elle est accrue par le poids de la culpabilité. La victime peut vivre avec, mais cela n'est pas sans conséquences sur l'état de sa santé physique et mentale. Je vous demande d'excuser des propos qui pourraient vous choquer, heurter votre sensibilité. 

Deuxième partie

Que se passe-t-il ? Qui a éteint la lumière ? Je ne vois plus rien, aidez-moi. 

La violence a commencé un week-end. Ce jour-là, mon enfance s’est écroulée en raison d’une impuissance dévastatrice. J’ai perdu tous mes repères, ma vie a été brisée comme du cristal. Mes parents et moi étions allés déjeuner chez mon oncle et ma tante. Ils ont une maison à Dunkerque, mitoyenne avec une façade de couleur claire et des briques. Elle comporte un étage, un jardin, un garage et un escalier en bois. Elle représente désormais pour moi la maison de l’horreur, de la terreur. Le point de départ de la descente s’est produit lorsque mon cousin Thomas m’a demandé si je voulais aller « jouer » à l’étage. J’ai répondu oui, car j’aimais les jeux vidéo et j’étais contente de pouvoir y jouer. J’ai pris le chemin qui menait vers sa chambre. La pièce, qui se trouvait à gauche en montant l’escalier, se composait d’un lit de deux personnes, d’un meuble TV et d’une console vidéo. Elle était exposée côté rue.

Troisième partie

Conseils

Laissez libre court à votre imagination, créativité. La réintégration de l’élément refoulé provoque un conflit intrapsychique qui trouvera naturellement son issue par la conjonction des opposés sous forme d’une résolution inattendue dans laquelle les facteurs incompatibles s’harmonisent tout en gardant leurs particularités. Elle se présente sous la forme d’une image, d’une pensée subie toujours accompagnée d’une intensité émotionnelle particulière. On y voit l’œuvre de la fonction transcendante, c’est celle qui donne toute sa valeur symbolique de transformation à la manifestation. Jung propose une reliance émotionnelle qui pourra renouer les fondements de la relation à l’environnement. Pour ce faire, laissez libre votre imagination spontanée et créative qui consiste à laisser un affect prendre forme afin que le moi conscient puisse entrer en relation avec lui, à travers toutes sortes de moyens spontanés d’expression : le récit, l’écriture, le dessin, la peinture, le modelage, la danse ou le jeu, le but principal étant de mobiliser l’être dans sa totalité. C’est cette expérience corporelle incontournable qui le constitue et lui donne sa position d’individu. Laissez faire la nature, votre mental se frayera une place parmi votre douleur pour vous amener vers votre objectif : l’épanouissement et le dépassement de soi. Ceci est une autre chose, le dépassement de soi demandera beaucoup d’énergie pour accéder à une harmonie.